Une olive sans mouches

Michel et Adrien Givaudan. Photos : DR
C’est une terrasse sur les hauteurs de la vallée de la Durance ; un promontoire émergeant d’une mer d’oliviers. Ils ne lui appartiennent pas tous, mais Michel Givaudan est l’un des plus importants oléiculteurs de Lurs, village des Alpes-deHaute-Provence. Dans ce département entre hauts sommets et garrigues, l’olive et son huile sont des produits de terroir millénaires.

Un million deux cent mille mètres carrés. C’est ce qu’il faut quand on s’occupe d’une dizaine de cultures par an.

Parmi elles : les oliviers, 10 hectares, 20 % du chiffre d’affaires de l’exploitation. C’est une activité privilégiée chez les Givaudan, à commencer par le matériel de ramassage.
Depuis quelques années, l’agriculteur a investi dans une machine italienne armée de bras électriques terminés par d’immenses peignes en silicone : un gain de productivité !
 

Lutter contre la mouche

Les terres de Michel bénéficient d’un microclimat plus que favorable, sans parler des conditions d’irrigation qui garantissent une alimentation en eau sur l’ensemble de l’exploitation.
En 2016, les deux oléiculteurs ont ainsi récolté près de 40 tonnes d’olives. Un résultat exceptionnel compte tenu de la forte pression de la mouche depuis 2013.



Outre les conditions de culture dont profitent leurs arbres, Michel et Adrien ont un atout dans leur manche, le vio-trap. En 2014, après le retour de la mouche, ils ont réalisé des essais sur une parcelle isolée. Résultat ? « On a constaté un nombre d’attaques largement inférieur aux autres parcelles. » Convaincus, ils ont poursuivi l’expérience sur l’ensemble de l’oliveraie.

Entre la fertilisation, la taille, les traitements phytosanitaires, l’irrigation et la récolte, le positionnement du piège se fait aux alentours de la mi-juin : « Il faut être vigilant sur le moment du positionnement, pas trop tôt ni trop tard. L’anticipation garantit une récolte de qualité. » Et la période de protection alors ? 4 à 5 mois. Cependant Michel prévient : « La pression est telle que nous devons quand même réaliser au moins un traitement phyto. Et comme les autres producteurs ne se protègent pas les mouches sont encore plus agressives. » Les deux oléiculteurs ont tout de même constaté une efficacité de 80%.

Depuis 3-4 ans, l’« Oli d’aqui », leur marque d’huile, est l’une des rares à tirer son épingle du jeu, là où les nombreux oléiculteurs provencaux retrouvent chaque année une grande partie de leur production au pied des arbres.
 
Vio-Trap, 1er piège de la mouche de l’olive homologué en France, utilisable en Agriculture Biologique CE 834-2007. Pour les professionnels et les particuliers.
Toute la documentation technique sur www.vio-trap.com.
Découvrir l’huile d’olive de Michel et Adrien Givaudan :  www.olidaqui.com

 

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