Comme le souligne la note Agreste, « le développement des cultures a été difficile en raison de la sécheresse estivale. La plupart des régions disposent malgré tout d’un bon niveau de volumes en début de campagne même si des retards dans le calendrier de production ont lieu dans les Hauts-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes. Les volumes de la campagne primeur (mai à juillet) ont été supérieurs de 13 % par rapport à ceux de la campagne précédente. En septembre, les volumes récoltés seraient supérieurs de 5 % par rapport à 2018 et de 3 % par rapport à la moyenne quinquennale. »
Des prix fermes en début de campagne
Ce début de campagne 2019-2020, pour le poireau primeur, a été plutôt positif avec des prix à des niveaux très fermes par rapport à l’année passée, dont les cours avaient été bien orientés également. L’offre est certes conséquente malgré la sécheresse, mais les prix s’élèvent avec une demande correcte.« Cependant, le prolongement des températures douces en septembre ne stimule pas la consommation du poireau, alors que l’offre s’étoffe un peu plus avec la montée en production des bassins. Ainsi, avec la concurrence entre régions, les cours retombent en dessous de ceux de la campagne précédente. En septembre, les prix se situent en repli de 17 % par rapport à 2018, mais supérieurs de 7% à ceux de la moyenne quinquennale », précisent les auteurs de la note Agreste.