GIS Piclég : producteurs de savoirs et de références

Benoît Jeannequin (Inra Montpellier) co-animateur du directoire opérationnel du GIS Piclég avec Vincent Faloya (Inra Rennes), présente la liste des projets. Photo: Linda KALUZNY PINON
Le groupement d’intérêt scientifique Piclég fêtera ses 10 ans en 2017 et  construit sa V2. Évocation des 9es rencontres annuelles de novembre 2016 à Pont-Saint-Martin.
 
Le terrain fertile de l’action du GIS Piclég s’appuie sur un fonctionnement en réelle communauté dépassant de loin un schéma en réseau. Qu’on s’en souvienne : le sous-titre en est "le rendez-vous de la production intégrée en cultures légumières". Gérard Roche, représentant la fédération Légumes de France, martèle:

"Nous devons continuer ce que Denis Onfroy a construit à la base, sollicitant l’Inra et le CTIFL, et obtenant l’appui du ministère de l’Agriculture. D’autres partenaires nous ont rejoint pour la valorisation, comme les chambres d’Agriculture." 

Un remaniement avait été réalisé avec un resserrement sur cinq Groupes thématiques (GT) : Fertilisation & eau ; génétique & amélioration variétale, systèmes de culture, bio-agresseurs telluriques et bioagresseurs aériens ; ils sont organisés avec une représentation équilibrée de tous les bassins de production.
Les ateliers des GT tiennent lieu de formation pour les participants, tout comme les journées thématiques. 27 projets ont été labellisés depuis 2007. "Au fil des ans, ils traduisent une meilleure caractérisation des besoins spécifiques aux légumes, alors que, au départ, le GIS s’appuyait davantage sur l’acquis en grandes cultures", se réjouit Benoît Jeannequin, co-animateur du directoire opérationnel

 Piclég V2

Il serait illogique que la dynamique enclenchée ne se poursuive pas. Le brainstorming du 2e jour des rencontres en est témoin. Un travail de fond sur la définition des nouvelles orientations est en cours car le contexte (législatif, sociétal) a changé depuis le lancement de la 1re version. Le futur est examiné , sans concession, à l’aune des acquis et des points de vigilance, à l’instar de l’apparition des RMT thématiques transfilières, des living labs, du rapport Piaton, de la baisse du financement de l’expérimentation par FranceAgriMer.

"Le consommateur sera aussi à prendre en compte", ajoutait Gérard Roche.

Parmi les idées ayant fusé, relevons l’ajout du hors-sol dans certains GT, une identification des seuils de nuisibilité différents pour les légumes racines, feuilles ou fruits, un renforcement des liens avec Déphy Écophyto, une visibilité internationale via Euvrin. Les problématiques futures remontent les préoccupations des techniciens de terrain et identifient un leitmotiv : assurer la valorisation (via des fiches CTIFL, en s’appuyant sur le projet PepsGeco).

Rendez-vous les 16 et 17 novembre 2017 à Paris pour le congrès de Légumes de France. Il sera consacré au GIS Piclég avec assurément la signature d’une nouvelle convention décennale.
 
Linda Kaluzny-Pinon
 

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