Des surfaces françaises en léger recul cette année

 Le bassin Centre-Ouest devrait être le seul à voir ses surfaces reculer. Photo : O.Lévêque/Pixel6TM
Comme chaque année, c’est lors du Salon Medfel, qui se tenait du 24 au 26 avril dernier à Perpignan, qu’ont été présentées les traditionnelles prévisions de plantation de melon.
Ce que l’on retiendra, c’est avant tout la légère baisse des surfaces françaises. Si elles devraient rester stables dans le Sud-Est et le Sud-Ouest, respectivement autour de 5 600 et de 2 500 ha, c’est principalement le bassin de production du Centre-Ouest qui devrait voir ses surfaces reculer pour atteindre les 4 100 ha.
On notera également que les surfaces sous serre dans le Sud-Est tendent à décroître, notamment au profit de la fraise dans le Vaucluse.

Les mois de mai et juin déterminants

« Globalement, le climat a été plutôt favorable pour les mises en place jusqu’à fin mars, d’où un calendrier légèrement précoce dans le Sud-Est à ce jour, précise Catherine Taussig de l’Aprel. Les plantations se poursuivent et les premiers melons français, issus des abris chauffés, devraient arriver sur les étals début mai, suivis, vers le 15 mai, par les melons produits sous grands abris non chauffés. Il faudra attendre la fin du mois de mai, voire début juin, pour obtenir les premières récoltes sous chenilles. »
Concernant les volumes et les pics de production, difficile de se prononcer. Ils dépendront de la nouaison et des conditions climatiques des mois de mai et juin.

Les pluies affecteront-elles le potentiel espagnol ?

Chez nos voisins espagnols et marocains, pas de fait marquant particulier à signaler. Au Maroc, le pic de production est passé et les derniers melons marocains devraient s’écouler jusqu’à la mi-mai. Enfin, ça sera au tour de l’Espagne d’entrer en production avec une montée en puissance sur la seconde quinzaine de mai et le mois de juin.
« Certaines opérateurs jouent cependant la carte de la tardivité et on peut s’attendre à trouver des melons espagnols sur le marché jusqu’en juillet, voire jusqu'en août » a tenu à souligner Catherine Taussig.
Seule incertitude : les fortes pluies qui ont touché le pays en fin de semaine 16 ont surement dû perturber la nouaison. Cela se fera peut-être ressentir d’ici 3 à 4 semaines.
 

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