L’événement était organisé par le CTIFL en partenariat avec l’Association nationale cassis groseille (ANCG), l’Association pour la valorisation de la filière framboise (AVFF) et le Syndicat des producteurs de myrtilles de France (SPMF).
En plus de présenter les dernières connaissances techniques dans la conduite des cultures en agroécologie et l’évolution du matériel végétal, cette journée technique nationale s’est affirmée comme le point de départ d’une nouvelle dynamique au sein de la filière « Petits fruits rouges ».
« Il faut se servir de cette journée pour commencer à définir les priorités », a déclaré Philippe Husson, directeur de la valorisation et du transfert au sein du CTIFL.
Producteurs, lancez-vous !
Depuis plusieurs années, la production française de petits fruits rouges est stable tandis que leur consommation ne cesse de croître en France. Ces fruits proviennent donc en grande partie des importations, qui ont d’ailleurs doublé entre 2014 et 2017. Ces importations sont représentées à plus de la moitié par les volumes de framboises puis ceux de myrtilles, dont le développement est très important en Europe.Dans ce contexte, Caroline Barbier, présidente du SPMF aimerait que des producteurs se lancent dans la culture de myrtilles. « Cette journée a au moins le mérite de faire connaître la production. (…) Nous devons essayer d’avancer tous ensemble. J’espère que la dynamique va se poursuivre entre les filières et à l’intérieur des filières », explique la présidente.
Pour répondre aux besoins du marché, le président de l’AVFF estime de son côté que la filière framboise doit se spécialiser de plus en plus.
Quant aux acteurs de la distribution et du commerce, interrogés dans le cadre d’une table ronde, ils appellent l’amont de la filière « Petits fruits rouges » à se professionnaliser et à se structurer.
Les organisateurs de l’évènement se sont engagés à organiser une nouvelle journée technique d’ici 2 ou 3 ans.
