Mal-être en agriculture : vers qui se tourner ?

Pour savoir qui solliciter en cas de problème économique sur son exploitation, Daniel Guillard, animateur de Aide, conseille d’appeler sa chambre départementale d’agriculture.  Photo : O.Lévêque/Pixel Image
Solidarité Paysans, MSA,  Agri’Ecoute, SOS Amitié, etc. La liste peut sembler longue pour savoir vers qui se tourner quand on est agricultrice ou agriculteur, et que les problèmes économiques ou humains semblent insurmontables. Daniel Guillard, animateur de l’association Aide (Maine-et-Loire), fait le point:

"La MSA s’adresse à l’ensemble du monde rural. La ligne Agri-écoute a été construite en s’appuyant sur les relais de SOS amitié, et s’adresse plutôt aux personnes en mal-être. Pour les problèmes liés à l’exploitation - manque de trésorerie, dettes ou fournisseurs qui ne veulent plus faire crédit - il convient de s’orienter vers des associations comme Solidarité Paysans, ou Aide pour notre département du Maine-et-Loire."

L’association Aide, créée en 1988 en Maine-et-Loire, rassemble dans son conseil d’administration plusieurs OPA, dont la MSA, la chambre d’agriculture, Solidarité Paysans, FDSEA, JA, ou des banques et coopératives. L’agriculteur peut la contacter directement via son numéro Vert (0 805 400 068). Mais l’association peut aussi être sollicitée par des voisins ou de la famille inquiets pour leur proche, et de plus en plus par des conseillers bancaires. L’animateur complète:

"Souvent, les agriculteurs nous appellent en sortant de la banque, qui refuse de les accompagner dans leur projet ou leurs paiements d’intrants pour la nouvelle campagne. Ils en ont ras le bol, et ont envie de tout arrêter."

Des solutions existent

L’aide se met alors en place de diverses manières : écoute active, échange, informations sur les dispositifs existants, puis éventuellement diagnostic économique gratuit de l’exploitation (subventionné par Aide et le département), table ronde de concertation avec les créanciers.

"Les tables rondes organisées avec les banquiers, les fournisseurs, les Cuma, permettent de chercher des solutions, comme consolider ou rééchelonner la dette. Chacun doit y mettre du sien, et un consensus est souvent trouvé, pour le bien de tous", se félicite Daniel Guillard.


Lire l’article complet sur le site Internet de Cultivar.
 

Techniques culturales

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15