La campagne 2014/2015 a marqué un rééquilibrage de la production

  Après une baisse en dessous des 8 000 tonnes en 2014, la production de noix de Grenoble devrait atteindre cette année les 10 000 tonnes. Photo : Fotolia
La dernière campagne de la noix de Grenoble a été marquée par un recul de la production, notamment en raison d’un hiver rude et de nombreux aléas climatiques. Les volumes récoltés avaient difficilement dépassé les 7 800 tonnes, bien en deçà du record de 2012 (plus de 11 000 tonnes). Et pourtant, cela n’a pas empêché la qualité d’être au rendez-vous, comme on l’explique au Comité Interprofessionnel de la noix de Grenoble (CING):

"En 2014, le ratio «volume produit AOP/volume commercialisé AOP» a atteint un niveau historique. Près de 83% de la production de vergers qualifiés a été commercialisée sous appellation. Ce ratio que l’on nomme taux de marque se situait en moyenne à 63,6% sur la période 2002-2009. Sa progression fulgurante a permis d’atteindre une moyenne de 80,5% entre 2010 et 2014."

 
D’après une étude prévisionnelle réalisée durant la période estivale, la récolte 2015 s’annonce sous les meilleurs auspices, tant au niveau quantitatif que qualitatif. Elle devrait atteindre les 10 000 tonnes avec plus de la moitié qui dépasserait les 32 mm de calibre.
 

"Le regain de production en 2015 dynamisera l’export"

Côté marché, après un cycle de forte augmentation de la production et de l’export entre 2011 et 2013, le rééquilibrage opéré sur la campagne 2014-2015, a permis de se recentrer sur le marché français. Comme le précise le CING:
 

"Entre 2011 et 2014, le pourcentage du volume total qui a été commercialisé en France est passé de 34,9% à 43,3%. La rareté des noix de Grenoble sur la campagne 2014-2015 a durci l’arbitrage entre exportation et commerce intérieur, au profit de ce dernier."

 
Le CING n’en oublie pas pour autant l’export qui a représenté, sur la dernière campagne, 56,7% du volume commercialisé.
 

"Le marché européen continue d’être un axe de développement prioritaire. Nul doute que, dès 2015, le regain de la production dynamisera l’export et la consommation. C’est déjà le cas en Italie puisque les campagnes de communication, conduites par le CING, ont permis de reprendre la 2e place devant l’Allemagne ave 1 402 tonnes commercialisées."

 

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