Ce dernier lui avait confié le 21 février 2014 une mission visant à réfléchir aux perspectives pour l’arboriculture française et à identifier des leviers d’actions.
À l’issue d’échanges avec les principaux acteurs du secteur des fruits et les pouvoirs publics, Régis Hochart a dressé un état des lieux complet de l’ensemble de la filière: production, commercialisation et transformation. Il relève les atouts importants dont dispose le secteur des fruits, en matière notamment de savoir-faire et d’image, tout en soulignant les défis à relever, en particulier en termes d’organisation et d’utilisation des produits phytosanitaires.
Voici la synthèse publiée dans ce rapport:
Forces | Faiblesses |
Un savoir faire et des équipements. Des outils de différenciation valorisés. Une demande de produits français et locaux. Des situations favorables pour certaines espèces. Des outils de recherche et de développement. Des régions spécialisées. Une bonne image du fruit français hors Hexagone. Une valorisation à l'exportation qui progresse, avec des volumes qui se stabilisent. Un secteur pourvoyeur d'emploi. |
Une filière économique complexe:
Des régions sans production fruitière. Un manque de connaissances et de références. Une gouvernance inadaptée. |
Opportunités | Menaces |
De nouvelles demandes des consommateurs:
Développement de l'exportation restauration hors domicile. |
Risque d'accroissement de compétition internationale: Espagne, Grèce, Maroc, Tunisie, Pologne, Chine... Risque de désintérêt des consommateurs. Risque de marginalisation de certaines productions. Recours à des prestataires de main-d’oeuvre hors Hexagone. |
Quatre axes d'amélioration
Le rapport affirme que:
"En s'appuyant sur ses atouts – savoir-faire, climat et terroirs adaptés, origine France reconnue à l'exportation, développement de l'agroécologie, équipements productifs de qualité, recherche et développement publics et professionnels opérationnels – la France peut maintenir et développer son arboriculture."
- une organisation accrue de la production et des marchés;
- une plus grande valorisation de la qualité des produits français;
- la prise en compte des aspects territoriaux (circuits courts, variétés locales);
- une adaptation de la gouvernance aux enjeux de l’innovation.
Le rapport est téléchargeable ici.