Des prix dans la moyenne en juin

 Le gel de printemps et les intempéries jusqu’à mi-juin ont fortement affecté la production. Photo : Fotolia
D’après la dernière note Agreste, les prix de l’abricot ont été, en juin, proches de la moyenne 2013-2017 (+ 2 %) et nettement supérieurs à ceux de 2017 (+ 47 %). « En toute fin de mois de juin, la qualité s’améliore grâce à des conditions climatiques chaudes et sèches et à l’arrivée de variétés tardives. Le marché est plus dynamique. Sur le reste du mois de juin, la demande en abricots est faible. Les fruits sont souvent fragilisés, avec une teneur en sucre basse, en raison des précipitations de début juin. Ce taux de sucre réduit concerne aussi des variétés qualitatives de type Orangered. Après tris, certains lots sont dirigés vers la catégorie II ou vers l’industrie de transformation. La conservation limitée des fruits pèse sur le commerce. »
 

Une production en recul de 15% en un an

Dans l’ensemble, la production française est estimée cette année à 135 600 tonnes, soit un recul de 15 % par rapport à la récolte de 2017. Elle se situerait 8 % au-dessous de la moyenne 2013-2017.
L’ensemble des grands bassins de production a été touché de la même façon. Les variétés précoces ont été fortement affectées par le gel d’hiver. La vallée du Rhône avait également connu un épisode de grêle qui a occasionnée de nouvelles pertes au printemps. La région Paca déplore aussi des pertes avant récolte en raison des pluies et du vent de juin. Enfin, en Languedoc-Roussillon, les précipitations de juin ont eu une incidence sur la qualité des fruits, dont certains sont déclassés ou dirigés vers la transformation.



 

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