Biocontrôle contre tavelure, oïdium et botrytis

Frédéric Favrot, le nouveau directeur général de Koppert France depuis un an, nous parle des ambitions de la société et de la notion de biocontrôle, au Sival 2016 à Angers. Photo: O.Lévêque/Pixel Image.
Koppert fait partie des entreprises pionnières sur le biocontrôle. Présente au Sival à Angers ces 12-13-14 janvier, l’entreprise met en avant ses solutions de biocontrôle dans une approche globale agronomique. Pour faire le point sur la stratégie de l’entreprise, les sorties produits et la place du biocontrôle, nous avons posé trois questions à Frédéric Favrot, le nouveau directeur général de Koppert France depuis un an.


Quelle ambition a Koppert en matière de développement du biocontrôle, notamment sur l’arboriculture?

Frédéric Favrot: Depuis plus de 30 ans, Koppert développe des solutions de protection naturelle des plantes, ou PBI, maintenant appelées biocontrôle. Pour les cultures high-tech sous abris, comme les tomates, concombres et fraises, la PBI couvre désormais près de 100% des surfaces ! Au-delà de ces cultures hight-tech, Koppert souhaite renforcer les solutions de biocontrôle aux cultures sous tunnels et aux cultures spécialisées comme la vigne, l’arboriculture et les légumes de plein champ dès 2016, mais aussi les développer aux grandes cultures à moyen terme d’ici cinq ans. Notre stratégie est de proposer une offre globale intégrant les produits de biocontrôle, avec des physiostimulants et biostimulants, basée sur un concept agronomique. Sur cultures spécialisées et grandes cultures, nos solutions s’intégrent en complément des solutions de la chimie traditionnelle.

 
Pouvez-vous nous donner des exemples de solutions qui sortiront prochainement chez Koppert?

Frédéric Favrot: Déjà, nous proposons des biofongicides contre l’oïdium en vigne, des solutions à base de phéromones contre les pyrales, des solutions de stimulation végétative en arbo, vigne et légumes, mais aussi des solutions en arbo pour le piégeage des carpocapses. En 2017, nous allons sortir différents produits avec des AMM, notamment des biofongicides contre la tavelure en arbo, contre l’oïdium et le botrytis en vigne, ou encore face aux maladies foliaires en légumes de plein champ.

 
Quelle est l’ambition du biocontrôle en France? Des Salons comme le Sival participent-ils à mieux faire comprendre cette notion aux producteurs?

Frédéric Favrot: Aujourd’hui, le biocontrôle représente un marché de 80 à 100 millions d’euros en France, et 400 millions d’euros en Europe, d’après l’IBMA, avec une croissance annuelle de 15-20%, soit l’équivalent du développement de Koppert en 2015! Avec les nouveaux marchés que nous visons, avec des solutions de biocontrôle répondant aux problématiques tavelure, oïdium ou botrytis en cultures spécialisées, le marché de biocontrôle en France peut atteindre 400 millions d’euros en 2020! Si le Sival n’est pas un Salon spécifiquement dédié au biocontrôle, ce sujet intéresse fortement les producteurs, les distributeurs et les politiques, mais reste encore flou pour beaucoup. Le 26 janvier, nous organisons d’ailleurs une journée du biocontrôle, pour faire le point sur son développement et ses perspectives!

 
 

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