Audit du réseau national d'expérimentation F&L

Depuis plusieurs mois, Hervé Piation de la CGAAER travaille sur un audit du réseau national d'expérimentation fruits et légumes. Photo: L. Rubio/Pixel image

Le 14 janvier dernier, Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, avait nommé Hervé Piaton (CGAAER) pour une mission d'expertise du réseau national d'expérimentation fruits et légumes.  L'objectif : formuler, en lien avec les professionnels, des propositions permettant de définir une stratégie nationale pour ce réseau.

Hervé Piaton, qui avait déjà été missionné en 2015 pour accompagner la filière fruits et légumes lors du changement de financement du CTIFL, devrait rendre ce nouveau rapport bientôt. Un premier bilan publié par la station Caté en novembre dernier, donne un premier apperçu du contenu de l'étude, soit un véritable panorama en chiffres clés du réseau d'expérimentation fruits et légumes français.  

35 stations dont 13 spécialisées en légumes, 11 en fruits et 7 mixtes

En première analyse, le rapport relève une assez bonne cohérence entre CTIFL et stations régionales : d'une part dans la répartition respective des activités de recherches, d'expérimentation et de développement, d'autre part sur la perception des enjeux de complémentarité des axes de travail avec un impact plus important des thématiques "aval" pour le CTIFL.

Les graphiques présentés ci-dessous montrent ainsi la place importante tenue par l'expérimentation dans les stations régionales. Le poids des missions de développement est en partie lié au statut des structures. En effet, plusieurs stations dépendent de chambres d'agriculture et mettent en œuvre des actions de démonstration chez des producteurs plutôt que des expérimentations sur site. La part relative du développement est en moyenne plus importante dans la station légumière qu'en expérimentation fruitière. 

Côté financement, le budget de 2014 révèle que pour 30 stations, le total des produits s'établit à 23,60 M€ à comparer au total de charges de 24,10 M€, traduisant un déficit de 0,50 M€ en 2014. Les subventions publiques représentent 48 % des produits (dont 15 % FranceAgriMer et 20 % collectivités territoriales), 6 % chambres d'agriculture, 27 % en ventes de produits et de prestations. 






 

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