« L’AOP pêches et abricots participait depuis plusieurs années à la recherche et développement, explique Raphaël Martinez, directeur de l’AOP. Mais nous avons souhaité clarifier la situation. Notre volonté est de financer de la recherche privée grâce à des cotisations professionnelles collectées auprès de nos membres, et complémentaires de la CVO générique. Pour 2017, nous allons abonder à hauteur de 136 000 euros. D’un financement de structure, nous passons à un financement par projet. »
Optimiser le transfert
Cette volonté fait donc l’objet d’une convention, signée au Medfel, entre l’AOP pêches et abricots, le CTIFL et les stations régionales (Sud Expé, Sefra, Centrex), pour une durée de trois ans. La mission concerne surtout la connaissance des variétés de pêches et d’abricot, les techniques les mieux adaptées à leur exploitation, ainsi que le réduction des intrants (désherbage et lutte contre les bio-agresseurs). La commande de l’AOP consiste à bénéficier d’une restitution spécifiquement adaptée des travaux menés dans ces domaines, ainsi qu’un accompagnement des membres de l’AOP pour une meilleure appropriation des résultats.Pour Louis Orenga, directeur général du CTIFL, la filière entre dans une dynamique de réappropriation de sa R&D. « Tout cela va dans le bon sens. Il y a clairement une volonté de la filière d’avoir une stratégie globale, et d’associer une recherche financée par la CVO à celle financée par des collectifs. » Une histoire de poupées russes, en somme. « L’important étant que le professionnel sache pour quoi il paie ! »
Pour 2017, ce sont donc 255 jours de travail, répartis entre le CTIFL et les stations régionales, qui seront exclusivement consacrés à cette mission privée.
Budget 2017 en euros | CTIFL | Sud Expé | Centrex | Sefra | Total |
Programme génétique abricot | - | 26 500 | 9 000 | 9 000 | 44 500 |
Programme génétique pêche | 13 532 | 10 000 | 10 000 | 10 000 | 43 532 |
Réduction intrants | 12 500 | 8 000 | 28 000 | 48 500 | |
Total | 13 532 | 49 000 | 27 000 | 47 000 | 136 532 |