La présérie pour le robot PUMAgri dès cet été

La « plate-forme universelle mobile agricole » (PUMAgri) cible avant tout le maraîchage de plein champ et la vigne. Photo : O.Lévêque/PIxel Image
PUMAgri, robot mobile polyvalent et autonome pour les cultures végétales, trace son chemin depuis la première présentation du projet, il y a deux ans. Deux années de R&D qui ont permis à l’entreprise Sitia, basée à Bouguenais (Loire-Atlantique) d’avancer dans sa démarche, avec l’appui d’un consortium composé d’experts de la robotique (Irstea, Effidence), de la vision (LAris, université d’Angers, Visio Nerf) et de l’agriculture (Terrena, chambres d’agriculture de la Bretagne). Ce projet, issu du 20e appel à projets du Fonds unique interministériel (FUI), est accompagné et labellisé par le pôle de compétitivité Végépolys, et colabellisé par le pôle Viaméca.

« Nous visons cinq machines en présérie dès cet été, puis les ventes devraient s’enclencher pour 2019. Nous cherchons actuellement des clients partenaires, en cultures légumières et viticulture, pour la première campagne de test en exploitation », présente Sébastien Rubrecht, référent innovation robotique Sitia, sur le stand Végépolys lors du dernier Sival.

 
 
Cette « plate-forme universelle mobile agricole » (PUMAgri) cible en effet avant tout le maraîchage de plein champ et la vigne. Pour un poids de 2 t, et une vitesse pouvant atteindre 8-10 km/h, le PUMAgri est équipé d’un attelage trois points à l’arrière, permettant d’atteler divers outils de travail du sol. Il peut aussi recevoir des outils viticoles pour enjambeur pour l’entretien en vert de la vigne (rognage, effeuillage), et devrait aussi pouvoir réaliser de la pulvérisation. Le guidage se fait par interface GPS et RTK, complété par la capacité du robot à suivre des rangs, notamment de vigne, grâce à ses capteurs. Équipé d’une motorisation hybride, combinant thermique et électrique, le PUMAgri dispose d’une autonomie de 24 h, soit 10 h de travail. Sébastien Rubrecht souligne : « Les atouts du PUMAgri sont multiples : un très bon débit de chantier, avec jusqu’à 15 ha par jours et sa puissance supérieure aux robots actuels. L’objectif est de diminuer la pénibilité de certaines tâches agricoles, et réduire l’emploi d’herbicides grâce au travail du sol. Autre atout : la récolte de data, pour un suivi plus poussé des cultures. »
 
En sortie du projet, le consortium vise le déploiement de sa solution robotisée dans les filières du maraîchage, de la viticulture, de l’arboriculture voire des grandes cultures, avec 500 machines vendues d’ici 2023. Pour l’heure, aucun tarif n’est communiqué…
 
 

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