« Si les conditions climatiques ont été atypiques cette année, amenant les producteurs à une plus grande vigilance dans les vergers, l’automne a permis une belle maturation pour une récolte qui s’annonce qualitative », affirme le BIK dans un communiqué diffusé le 6 novembre. Ainsi, le BIK s’attend à une récolte de 58 000 tonnes, soit légèrement inférieure à la campagne précédente. Pour autant, la qualité est au rendez-vous, et la filière kiwi espère bien pouvoir la valoriser auprès des Français, qui restent les consommateurs principaux de la production de l'Hexagone, mais également à l’export.
La qualité française reconnue à l’export
Le BIK compte en effet s’affirmer à l’étranger et prévoit ainsi d’exporter 35% des volumes français. L’export, explique le BIK, n’est pas seulement une « opportunité commerciale », c’est également un moyen de « développer l’image de marque de notre kiwi français largement plébiscité par les acheteurs étrangers ».C’est bien sur sa dimension qualitative que la France devra s’appuyer pour se démarquer dans un contexte de production européenne en légère hausse. Le BIK travaille d’ailleurs dans cette optique à la reconnaissance prochaine d’une nouvelle IGP (en plus de l’IGP kiwi de l’Adour) : le kiwi de Corse.