La production 2020 de pêches et nectarines attendue en baisse de 8%

Au 1^er mai, selon le Service de la statistique et de la prospective agricole, la production annuelle de pêches, nectarines, brugnons et pavies baisserait de 8 % comparée à celle de 2019, à 188 000 tonnes. Ce niveau de production serait inférieur de 9 % à celui de la moyenne quinquennale (2015- 201). La floraison a été réduite, conséquence d’un hiver très doux et de gelées dans la vallée du Rhône.
 
Selon les prévisions, les récoltes évolueraient à la baisse dans toutes les grandes zones de production.
 
En Languedoc-Roussillon, la production est prévue en retrait de 9% sur un an. La floraison a été peu abondante, conséquence d’un hiver exceptionnellement doux. Les surfaces des vergers seraient quasi stables. Le calendrier de récolte reviendrait à la normale, après une production déficitaire en début de saison 2019.
 
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la production baisserait de 2% sur un an. Dans cette région, relativement épargnée par le gel, la douceur de l’hiver est la principale cause de la diminution de la production, la floraison ayant été peu abondante. Les surfaces reculeraient de 1%.
 
Dans la vallée du Rhône, la production s'annonce nettement inférieure à celle de l'an dernier (- 15 %). Les gelées noires de fin mars ont causé des dégâts sévères, allant jusqu’à une perte totale de production dans certains vergers. Les surfaces en production sont estimées en diminution de 1 %, conséquence de la sharka. Des fruits continuent de tomber. La charge des arbres est très réduite, l’éclaircissage sera faible. Les premières commercialisations sont prévues début juin, en avance de 15 jours par rapport à 2019.
 
 
Au 1^er mai 2020, la campagne de commercialisation 2020 des pêches et nectarines françaises n’a pas encore débuté.
En 2019, le chiffre d’affaires à la production de la pêche s’était accru au niveau national, de 2 % sur un an et de 9 % comparé à la moyenne 2014-2018, grâce à la hausse de la production.